Il est très courant pour les conducteurs de chercher des moyens de contourner les radars, aussi bien légalement qu’illégalement.
Un exemple de ces méthodes illégales est de tricher avec ses plaques d’immatriculation.
Il existe plusieurs façons de le faire.
La première est l’utilisation d’une plaque d’immatriculation réfléchissante, ce qui signifie qu’elle n’apparaît pas sur la photo prise par le radar. Cependant, cette méthode est facilement contournable grâce à une analyse manuelle de l’image et peut entraîner des amendes allant jusqu’à 1500 €, un retrait de 6 points et une suspension du permis jusqu’à 3 ans.
Une autre méthode est de masquer le numéro de plaque d’immatriculation avec des autocollants, de l’adhésif noir rétro-réfléchissant et même des feuilles d’arbre mortes.
Cela peut entraîner une amende de 3750 €, une suspension du permis jusqu’à 3 ans et une confiscation du véhicule.
Une autre méthode illégale est l’utilisation de la doublette, c’est-à-dire usurper le numéro d’immatriculation d’un autre conducteur. Cette méthode est très grave et peut entraîner des amendes allant jusqu’à 30 000 €, une suspension du permis jusqu’à 7 ans et une confiscation du véhicule.
En outre, il y a aussi l’utilisation de détecteurs de radars, qui est illégal en France et peut entraîner des amendes de 1500 € et une suspension du permis de conduire en cas d’infraction lourde.
Il existe également des méthodes qui touchent aux limites de l’illégalité, comme le masquage de la plaque d’immatriculation à l’aide d’un attelage volumineux ou la déclaration d’un mineur ou d’un proche sur la carte grise.
L’utilisation des smartphones est la méthode la plus utilisée et totalement légale. Des applications comme Waze ou Coyote et Wikango peuvent aider à identifier les endroits où il y a des radars, ce qui est très utile pour éviter les amendes